La consanguinité, qu'est ce que c'est?
C'est la reproduction entre individus de la même famille, portée, ayant les mêmes gènes et des ancêtres communs.
La consanguinité est d'autant plus importante si le lien de parenté est proche.
La consanguinité n'est pas une maladie en soi, mais elle peut en entraîner ainsi que des tares qui diminuent l'espérance de vie de l'animal.
La consanguinité est liée à la génétique : chaque être vivant a un code génétique qui détermine tout ce qu'il est, aussi bien d'apparence (couleur du poil, des yeux...) que de ce qu'il est à l'intérieur (santé mais aussi maladies, tares, diabète...)
Si les deux parents sont très liés (frère et soeur/ mère et fils/ père et fille), la probabilité de transmettre des gênes défectueux s'accroît même si elle n'est pas systématique.
En théorie, dans la nature, il y a peu de chances pour que de tels croisements aient lieu.
Par contre, depuis l'arrivée de quelques individus en Europe, il est évident que les lignées actuelles d'octodons ont subi une forte consanguinité au départ, sans compter, depuis, l'arrivée sur le marché d'individus issus d'élevages peu scrupuleux ou de la reproduction volontaire pratiquée par les particuliers qui font s'accoupler des octodons issues de la même famille.
Des exemples de sauvetages issus de ces portées ont bien montré la faible espérance de vie de ces animaux, la cause de la mort n'étant pas toujours facile à déceler.
Au fil des portées, des croisements d'allèles et gênes, les tares se multiplient et la carte génétique des individus s'appauvrit, laissant place à des soucis de santé typiques de l'octodon, tel le diabète, les tumeurs ou la cataracte et bien d'autres encore.
Ce souci peut aussi conduire à des malformations ou des comportements choquants et traumatisants, tel la mère qui va dévorer ses petits, les sentant trop faibles ou malades.
Ne jouons donc pas les alchimistes et respectons la vie de nos octodons en se responsabilisant, préférant l'adoption d'un abandonné à la reproduction en captivité sous prétexte d'avoir de nouveaux individus.
bravo Gribouille !